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 Murabashi Nina*~

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Murabashi Nina
Black Widow
nadeshi - administratrice

Murabashi Nina

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Murabashi Nina*~ Empty


Murabashi Nina


feat. Jampanoï Mylène


Dossier Complet


Age: 24 ans
Date de Naissance: 18 Mars
Lieu de Naissance: Paris
Aussi connu sous le pseudonyme de: The Black Widow
Orientation Sexuelle: Hétérosexuelle
Activité(s): Musicienne et chanteuse au Heart castle
Groupe: Chess Pawns

Inside the head


Do you want to know who I am ? « You wanna love me, but you better not touch…You wanna hold me but your senses tell you to stop…»

Caractère : Nina ne pouvait qu’avoir une vie dorée car elle combine toutes sortes de comportements qui vont dans ce sens. Bien sûr, elle est née dans un environnement qui aide, avec des parents qui l’ont très tôt intéressée à des tonnes de choses, ce qui a conduit à ce qu’elle développe une solide culture générale et une certaine intelligence doublée d’un bon esprit de déduction. Habituée rapidement à voyager, elle a toujours été d’un naturel curieux et sait s’adapter à toutes sortes de situations ou changement de paysages. Ce n’est pas quelqu’un qui se perd facilement, que ce soit au sens propre ou au figuré. Nina a toujours su ce qu’elle voulait et elle sait œuvrer en conséquence pour que ça ait lieu. Bien qu’elle soit consciente des atouts et de l’épanouissement que peuvent lui apporter les autres, elle ne s’est toujours réellement reposée que sur elle-même, partant du principe qu’on est toujours mieux servi ainsi. Elle n’est nullement désagréable avec son entourage et même avec les inconnus qu’elle peut croiser, on la dit même polie, avenante et toujours prête à aider si c’est dans ses cordes.

Nina ne hait pas les gens, elle n’accorde juste pas sa confiance ou ses sentiments les plus forts au premier venu, il est assez abrupt de déverrouiller tout cela. Et c’est pourquoi, elle a appris à faire semblant, à dire aux gens ce qu’ils voulaient entendre sans nécessairement le penser. Ce n’est pas par méchanceté ni de la mauvaise hypocrisie, c’est juste qu’elle ne peut pas faire autrement si elle veut garder un cercle de relations semblant solide. Et elle se dit que tôt ou tard, à force de feindre, elle finira réellement par gratter la surface et s’apercevoir que certaines personnes en valent vraiment la peine. Cela ne veut évidemment pas dire qu’elle n’apprécie personne mais ça se limite à ça, une légère affection, une esquisse d’amitié. Pourquoi réagir ainsi ? Parce que Nina sait qu’une fois déçue, elle peut très vite devenir rancunière au point d’en arriver à faire usage du poison, donc c’est une manière de protéger les autres comme de se protéger elle-même. Elle n’a encore trouvé personne à qui se dévoiler toute entière, à qui réellement se confier et même si elle garde secrètement l’espoir que ça arrive, elle ne se fait pas non plus beaucoup d’illusions. Trop peu de gens comprendraient que vous ayez tué même si on vous avait blessé, bien trop peu. Cela l’a rendu de nature assez solitaire et indépendante, même si elle est loin d’être sociopathe.

Elle se sent tout de même obligée de revêtir ce déguisement de bonne samaritaine, sérieuse mais ouverte d’esprit et agréable. Généralement, il faut vraiment la pousser à bouts pour qu’elle en vienne à tomber ce masque mais ça arrive, car Nina n’est pas non plus sans défauts. Malgré qu’elle ne se vante jamais, elle apprécie qu’on reconnaisse ses capacités et qu’on prenne son avis en compte, ce qui n’est pas toujours évident sur son lieu de travail et dans un pays vouant un culte à la modestie. Car oui, Nina veut bien être gentille mais si on commence à la rabaisser ou qu’on cherche à lui faire de l’ombre, son attitude de princesse autoritaire et bafouée prend vite le dessus. Et dieu sait qu’elle n’a pas son pareil pour clouer le bec à son prochain par quelques tirades glaciales et calculées si on s’avance trop. Si l’on se contente d’être sympa avec elle autant qu’elle peut l’être, Nina n’a pas de raisons de prendre cette personne de haut mais si, à l’image d’un certain Hikaru, on commence à lui taper sur les nerfs, là elle peut devenir hautaine. Jamais de manière trop flagrante et peu en public car Nina connaît le pouvoir des apparences et a toujours su en jouer, y accordant une certaine importance. L’ignorer est aussi un bon moyen de l’énerver à la longue car Nina déteste cordialement faire partie des meubles.

Normal, pour quelqu’un qui est habitué à être sous les feux de la rampe et sans cesse complimenté autant sur son art que sur sa beauté. En outre, et ça se voit au premier coup d’œil, Nina est quelqu’un de raffiné et délicat qui apprécie la politesse, le calme et la galanterie. Des conversations que certains jugeraient ennuyeuses sont à même de l’enthousiasmer pour sa part, le cérébral importe souvent bien plus pour elle que le physique ou le matériel. Même si elle reste une femme très coquette qui se renseigne sur la mode et n’a jamais une mèche de travers, c’est même une icône glamour à l’image des grandes actrices françaises, et ça a beau faire cliché, il est indéniable qu’elle en abuse, sachant aussi pertinemment que ça fait tourné bien des têtes, surtout au Japon. Néanmoins, Nina apprécie qu’on aime d’abord sa musique avant de s’intéresser à sa plastique, ce qui est rarement le cas, il faut bien l’avouer. Car Nina met vraiment du cœur à l’ouvrage et elle a la chance de pouvoir vivre de cette passion, aussi, tous les compliments sont les bienvenus. Elle sait cependant que ce qu’elle compose, toujours à la croisée entre musique traditionnelle, classique et moderne, en changeant souvent de langue étant donné qu’elle sait en parler quatre couramment (français, japonais, mandarin et anglais) ainsi que d’autres de manière plus relative (hindi, espagnol, arabe) ; peut être autant très apprécié que jugé étrange. Pour résumer, on peut dire que Nina a tout pour plaire en apparence, elle ne cherchera jamais la petite bête, ne sera jamais grossière ou désobligeante avec vous, saura vous écouter et se montrer compréhensive sans vous encourager dans votre mélodrame. C’est une femme certainement douce mais toute autant forte et endurcie, qui se protège sous un voile d’affabilité en quasi permanence. Loin d’être idiote, elle tient ainsi à ce qu’on la respecte et malheur à celui qui la prendrait pour une poire. Gardez bien à l’esprit qu’il faut se méfier de l’eau qui dort…  

« You wanna kiss me but you want it too much…You wanna taste me but my lips are venomous poison…”

Physique : Nous y voilà ! Comme sous-entendu précédemment, Nina est de ceux qui ont été vraiment gâtés par la nature. Le métissage dont elle est issue a fait des merveilles, combinant la finesse des courbes japonaises à la volupté des silhouettes françaises typiques. Son visage en est la preuve indéniable arborant des yeux presque hypnotisants par leur couleur indescriptible, vert d’eau agrémenté de pépites dorées, parfois gris par temps pluvieux ; ils ont cette forme en amande délicate chère à l’ethnie japonaise. Sa bouche légèrement pulpeuse renvoie également à ses origines asiatiques tout comme la forme de son visage, en ovale un soupçon arrondi et agrémenté de pommettes légèrement saillantes. Sa peau couleur pêche pouvant se hâler facilement au soleil ne présente aucune imperfection et apparaît douce comme celle d’un nouveau-né. Nina a de toute façon toujours pris soin d’elle et ça se remarque. Ses cheveux châtains ne sont que rarement teints et naturellement ondulés, ils descendent en cascade jusqu’au milieu de son dos bien qu’elle les raccourcisse de temps à autre pour qu’ils s’arrêtent entre ses omoplates. Même quand elle les laisse longs sans fioritures, Nina est toujours très bien coiffée et en dehors, elle apprécie se faire toutes sortes de chignons, les onduler encore davantage, les remonter, plus rarement les lisser. Elle présente aussi toujours une légère frange souvent de biais et parfois lui couvrant l’intégralité du front.

Pour ce qui est du maquillage, il est toujours aussi très soigné mais rarement criard, Nina appréciant les teintes discrètes et n’ayant de toutes façons pas besoin d’une tonne de produits de beauté pour s’embellir, elle est même souvent assez naturelle en dehors des shows. En règle générale, elle se contente de faire ressortir ses yeux de sirène avec du khôl noir et un peu de mascara, souligne ses lèvres d’une nuance pastel et le tour est joué. Ne supportant pas le fond de teint, elle est davantage une adepte de la poudre libre, ce qui donne à sa peau un aspect encore plus doux. Pour parler de son allure en général, Nina mesure dans les 1 m 60, ce qui la place au-dessus de la moyenne nippone pour les femmes. Elle n’a pas une physionomie très japonaise, présentant une silhouette toute en courbes agrémentée d’une jolie poitrine et de hanches attractives soutenues par de belles jambes, le tout restant assez fin mais plus charnu que les standards japonais, des formes pleines, aucun creux disgracieux ou os trop visible sous la peau. On a d’ailleurs proposé à Nina de devenir occasionnellement mannequin mais ce n’est pas quelque chose qui l’intéresse foncièrement, considérant qu’elle s’exhibe déjà assez dans la vie de tous les jours. Et ce sans nécessairement porter de vêtements affriolants.

Nina arbore un style assez chic même quand il est décontracté car elle peut aussi bien porter un tailleur qu’un jean. Elle ne se cache pas qu’elle a un petit faible pour certains grands couturiers (cela vaut aussi pour les chaussures, quasiment toujours des talons plus ou moins hauts, cela dépend de son emploi du temps) et plus particulièrement pour la lingerie, c’est sûrement son type de vêtement préféré et celui pour lequel elle dépense le plus d’argent. Les belles robes font aussi partie de ses dadas mais ça se voit davantage au cabaret quand elle s’apprête à monter sur scène. Elle apprécie les tissus légers, plissés, ceux dans lesquels son corps est souligné sans que ça ne la colle et n’est généralement pas une adepte des couleurs chaudes si ce n’est le rouge, qui fait figure d’exception. Elle préfère le blanc, le gris, le bleu clair, le rose pâle, le marron…Des nuances là encore discrètes. Mais dans tous les cas de figure, Nina reste résolument féminine et n’hésite pas à dévoiler jambes, décolleté, dos ou nuque. Pour ce qui est des accessoires, ils ne sont jamais légion, souvent Nina ne porte au choix qu’un collier ou une paire de boucles mais comme il ne s’agit jamais de pacotille, évidemment elle ne les porte pas tous les jours. Une bague ou un bracelet de temps à autre mais là encore c’est anecdotique. Au cabaret et durant certaines soirées, elle apprécie porter de longs gants et avoir un éventail, ce qui lui donne un petit air vintage et ajoute au glamour de sa personne. Un style donc qu’on pourrait qualifier de chic édulcoré, de princesse citadine du XXIème siècle. Aucun tatouage ni piercing à signaler, Nina n’en est pas franchement fan. On peut cependant préciser qu’elle a une petite cicatrice sur le mollet droit laissée par la morsure d’un serpent, mais peu sont ceux à l’avoir remarqué sous les bas, collants et autres jupes longues.

Goûts en quelques mots-clés :

Aime > Jouer de la harpe et du kôto, chanter, les serpents, tenir des herbiers, concocter des remèdes ou des poisons, le canard laqué, les fruits de mer, le curry, le vin blanc, fumer de temps en temps, la lingerie fine, la mode, les romans d’Amélie Nothomb, la littérature russe, le théâtre, les onsen, être épilée, l’art davantage moderne et contemporain, la pluie et la neige (qui ont tendance à l’inspirer), le cinéma d’art et d’essai, le nô et le kabuki, l’ikebana, les voyages, la nature, l’Inde et sa mythologie…

Déteste > Les bruits assourdissants, les chiens, boire pour boire, les plats trop gras, la drague du dimanche, le mensonge, les gens qui ne réfléchissent pas, ceux qui n’ont pas de conversation, ceux qui la collent trop, les critiques infondées, l’injustice, le machisme et la misogynie, la vantardise, l’irrespect, les gens puériles, qu'on maltraite les animaux, qu’on touche à ses affaires sans y être invité…

Inside the soul


And now, will you listen to my story ?
Murabashi Nina*~ 121029054720954831
The Dream composed by Murabashi Nina

" Tout commence absolument de la même manière. J’évolue dans une jungle épaisse et hybride mélangeant une végétation indienne typique à quelques spécimens chinois et tibétains. Les rayons du soleil filtrant la canopée sont d’une douceur exquise et un vent léger soulève le tapis de feuilles que je foule, pieds nus. Kaliya semble m’indiquer un chemin et je la suis sans m’écarter du sentier, tout est plongé dans un profond silence comme si les bois n’accueillaient plus aucune autre forme de vie que moi et mon python. L’air s’alourdit, ma vision s’assombrit. Je me retourne pour voir qu’un trou noir béant semble aspirer le paysage derrière moi et je me mets alors à courir. Une tempête semble se lever tandis que les environs sont baignés d’une lueur bleue presque mortuaire. Et pour cause, je ne tarde pas à déboucher sur une clairière faisant face à un temple immense m’évoquant celui de Sûrya, encadré par deux pagodes d’inspiration sino-japonaise. Quelque chose attire d’office mon attention, une pierre se dresse au milieu de cette cour. Une pierre qui m’aimante autant qu’elle m’effraie profondément, j’ai conscience qu’il faudrait que je me réveille et pourtant mes pas me guident jusqu’à elle. Sous le monceau d’araignées qui grouillent, j’arrive à lire deux mots « Black Widow » et je m’aperçois avec stupeur qu’il s’agit d’un tombeau. Mon tombeau.

Une douleur fulgurante me vrille le mollet gauche à ce moment précis, à l’endroit exact où j’ai été blessée étant petite. Malgré tout, je me rue en direction du temple avant que les ténèbres ne m’engloutissent et une fois à l’intérieur, je me rends compte que je suis revenue dans ma chambre. Le papier peint commence à se désagréger et tombe en lambeaux pour découvrir les noms des cavaliers de mon auto-apocalypse. Ils sont huit, ils ne sont sensés existé que dans deux romans qu’on étudie sommairement au lycée, mais leurs alter-ego démoniaques eux, sont bien réels et ils ont juré ma perte. Alors que les lettres ensanglantées semblent respirer et planer autour de moi tels des corbeaux en mal de charogne, je me précipite sur ma porte pour échapper à ce guêpier.

Changement de décor. Je porte ma robe satinée crème ainsi que mes gants brodés et une parure de perles. J’ai échoué dans le couloir des loges, je me trouve au cabaret dans une tenue de gala et mon premier réflexe est d’aborder Akito, qui passe justement par là. Je le supplie de m’aider et lui crie qu’ils vont me tuer. Pour toute réponse, il me dit que ça attendra car j’ai un show à assurer. Consciente que je vais rater le levé de rideaux, je m’apprête à courir mais quelque chose me ralentit, nulle autre qu’une immense chaîne reliée à un boulet cadenassé, le tout attaché à ma cheville. Hikaru, sautillant, me dépasse alors en scandant que je suis une perdante avant de disparaître au tournant. Excédée, je brise ma chaîne d’un mouvement et me rue jusqu’aux coulisses. Les rideaux s’ouvrent sur un public sans visage et je me trouve complètement nue sur scène tandis que cet illusionniste de malheur coupe une à une les cordes de ma harpe avec une tenaille. J’aimerais réagir mais je suis comme clouée aux planches, jusqu’à ce que Shin sorte de cette cohue anonyme et me crie qu’il veut m’épouser.

Attrapant alors une dague sortie de nulle part, je m’élance pour la lui planter dans la gorge avant de massacrer d’autres hommes du public. Rapidement, je suis immobilisée par des mains semblant d’acier et l’on me traîne jusqu’à une chaise à laquelle on m’attache solidement tandis que la foule crie à l’assassin après moi. Au loin sur la scène, je les aperçois tous, tous mes collègues de travail, tandis qu’on me relie à une sorte de générateur. Une silhouette coiffée d’une tête de lapin blanc factice s’avance alors et s’apprête à abaisser un levier qui causera immanquablement ma mort."


« Tu as perdu. »

En proie à un mauvais frisson, Nina finit par ouvrir les yeux au moment opportun. Son poitrail se soulève à une cadence soutenue comme si elle venait de courir un marathon ou qu’elle avait vraiment menacé disparaître. Elle cligne des yeux pour tâcher de se calmer tout en apportant une main à cette maudite chaîne qu’elle porte au cou depuis ce jour fatidique. Si seulement cela aussi ne pouvait être qu’un cauchemar. Il n’y a rien de pire que de se sentir observé et menacé par quelque chose d’invisible qui pourrait frapper à tout moment. Vous voudriez vivre chaque minute comme s’il s’agissait de la dernière et vous n’y parvenez même pas tellement vous avez peur. Aucun soutien, personne pour vous rassurer, vous êtes seul comme un condamné qui attendrait son heure dans le couloir de la mort d’une prison américaine. Seulement lui, il sait pourquoi il va perdre la vie ; Nina, elle, n’avait aucune explication. Enfin, en y réfléchissant mieux et en la connaissant sur le bout des ongles, il aurait pu y avoir des circonstances aggravantes mais personne ne savait…Du moins, c’est ce qu’elle avait cru jusqu’à être embauchée au Heart Castle et avoir reçu la visite de Maître Katagiri, cette femme énigmatique ayant presque des allures de medium, à ainsi voir ce que les apparences savent si bien dissimuler, ce que l’alibi le plus mielleux et habile peut cacher. Jamais Nina ne s’était trahie jusqu’ici, même pas auprès de ses parents qui pourtant auraient eu toutes les raisons du monde de la soupçonner. Peut-être était-ce le cas dans le fond, mais qu’ils avaient voulu la protéger avant tout, parce qu’elle était leur enfant.

Sa respiration reprenait un rythme normal tandis que ses yeux aquatiques se perdaient sur le vide de l’obscurité. Nina était fatiguée, voire épuisée. Elle n’avait que peu dormi cette semaine, craignant de ne jamais se réveiller ou de refaire ce cauchemar si elle s’y risquait. Mais arrivait un moment où il fallait prendre les armes, se ressaisir. Elle n’avait jamais été du genre à se laisser abattre et si cette menace de mort était bien réelle, il y avait un moyen d’y pallier, elle avait eu des instructions pour ça. Alors bien sûr, ce serait peut-être faire exactement ce qu’on attendait d’elle et du coup, contenter ses détracteurs que d’agir ainsi mais si elle voulait s’en sortir, c’était le seul moyen. D’autres personnes étaient dans le même cas, Hikaru notamment et ça avait beau être un soulagement mal placé, cela encourageait Nina à ne pas se laisser couler. Il faudrait voir ça comme une nouvelle épreuve, une sorte de compétition, qu’elle pourrait remporter comme elle l’avait toujours fait jusqu’ici. Oui enfin…Jusqu’à ce que ce fieffé metteur en scène s’en mêle et la déchue de son statut de vedette, c’était réellement le tout premier échec sur le parcours personnel de la jeune femme.
Et bizarrement, c’était à partir de ce moment-là que tout avait commencé à aller de travers. En y réfléchissant posément, Nina avait déjà nombre d’éléments en poche qui la mettaient sur la piste et c’est tout en cogitant qu’elle se redressa, écarta sa couverture et quitta son lit, passant son peignoir satiné au passage. Elle alluma le couloir et se rendit au salon et plus précisément à la cuisine attenante, seulement séparée du reste de la pièce par un plan de travail en angle droit. Remplissant sa bouilloire, Nina ne déviait pas de sa réflexion. Katagiri était immanquablement dans le coup, ainsi que la propriétaire du cabaret, sinon elle n’aurait pas hérité de ce surnom équivoque de « Black Widow ». Ca semblait évident, les gens qui l’avaient ainsi piégé savaient qu’elle-même avait déjà tué, quelque chose que même la police n’avait jamais pu prouver. Et qui étaient les seules personnes à être au courant de manière proprement mystérieuse ? L’avocate de Murasaki et Murasaki elle-même. Il ne fallait pas non plus avoir fait Harvard pour rapidement établir un lien entre tous ces pseudonymes issus du conte de Lewis Caroll et le nom-même du cabaret qui renvoyait au château de la reine rouge. Que de modestie dans ce geste…

Petit sursaut de douleur après s’être brûlée le doigt avec l’eau. Nina abandonna un instant sa bouilloire pour aller chercher de la tisane, dernier placard à gauche, là où se trouvaient tous les mélanges comestibles…En revanche, si on se tournait vers le dernier placard à droite…Il contenait toutes sortes de plantes toxiques et dangereuses dont certains spécimens mortels, réduites en poudre, séchées…Un non-initié aurait très bien pu les confondre avec des herbes aromatiques bien que leur nom latin soit visible sur tous les flacons. Pourquoi posséder de telles plantes chez soi ? Parce que cela faisait partie d’une mécanique, d’une manière de fonctionner dont Nina, sous ses allures d’ange raffiné n’avait pu se détacher. Ca avait commencé très tôt à la vérité, alors qu’elle était encore à l’école primaire. On s’était souvent interrogé sur les crises de vomissement subites, les goûters qui disparaissaient…Mais jamais on avait pu découvrir que ces enfants qui avaient d’une manière ou d’une autre fait du tort à Nina, une très jeune Nina, avaient été intoxiqués par des feuilles de rhubarbe. Déjà que les trois quarts des gens ignoraient qu’une partie de cette plante était dangereuse mais de là à soupçonner une fillette de 6 ans d’en être consciente et de s’en servir pour rendre sa propre justice, impossible. Et ce, même si sa mère était botaniste et possédait toute une bibliothèque sur le sujet. On ne s’attend pas à ce qu’une enfant aussi jeune s’intéresse à des ouvrages aussi compliqués mais Nina avait toujours eu une longueur d’avance, et surtout une grande curiosité.
A cette époque, elle avait déjà à son actif des dizaines d'herbiers où elle avait classifié, rangé précautionneusement fleurs et plantes par familles, variétés, sous-espèces…Elle n’était pas incollable mais presque. Sa mère lui avait transmis sa passion et pour ce qui était de son père, bien que Nina ne s’intéresse pas tant à la médecine à ce moment-là, il lui avait transmis son goût pour la musique traditionnelle japonaise. D’ailleurs, quand ses parents s’absentaient et que la nourrice comatait devant son feuilleton, Nina se rendait dans leur chambre pour détacher le kôto exhiber au mur en guise de décoration et en pincer les cordes. Elle mettait aussi souvent ce temps à profit pour aller dans le jardin d’hiver et la serre, récolter en douce quelques plantes que sa mère étudiait. C’était un peu effrayant que de se rendre compte qu’elle jouait un double-jeu depuis aussi longtemps tout de même et surtout qu’elle avait toujours été habile pour le cacher, même étant petite.

Un enfant ne peut pas mentir avec justesse indéfiniment, Nina y était parvenue et elle espérait bien tromper le mal qui planait sur elle avec la même adresse. Même s’il lui paraissait évident que cette fois, ses adversaires seraient bien plus coriaces ; seulement, tout le monde avait une faiblesse. Il suffisait maintenant de viser juste et de frapper au bon moment, ni trop tôt, ni trop tard.
Après avoir mis sa tisane à infuser,  Nina s’assit, soupirant légèrement et, croisant les jambes, elle alla gratter légèrement sa cicatrice au mollet dans un geste automatique. Cette fameuse blessure qui se rouvrait dans son cauchemar à chaque fois. Peut-être qu’en fait, son attrait pour les poisons en tous genres et leur effet venait de cet incident. Qu’elle ne se remémorait plus en détails maintenant. Elle avait 4 ans quand c’est arrivé. Ses parents, forcés de s’absenter deux mois en Inde, leurs professions respectives les appelant dans ce pays, ils n’avaient pu se résoudre à laisser Nina toute seule en France aussi longtemps.
C’est en échappant à leur surveillance et en s’éloignant trop du lieu d’habitation que Nina était tombée sur un naja et s’était faite mordre avant de perdre connaissance. Une fillette de son âge serait sûrement morte après avoir été piquée par ce serpent mais fort heureusement pour elle, il n’avait pas libéré de venin, jugeant peut-être que la menace était relative ou désireux de l’économiser pour une proie. Une morsure sèche comme les spécialistes l’appelaient. Nina s’en était sortie avec un petit œdème, quelques saignements et aucune séquelle, même si la trace de morsure persistait malgré les années. Là encore, elle avait eût cependant une réaction étrange car loin de craindre les serpents, elle s’y intéressa aussi de près, plus particulièrement après que ses parents lui aient relaté l’incident.

Mais pour en revenir au passé d’empoisonneuse chevronnée, c’est après l’emménagement en Chine que Nina a réellement commencé à faire des siennes. En plus des voyages répétés dans différentes parties du globe plus exotiques les unes que les autres, toujours liés aux métiers de ses parents, Nina dût en effet quitter son pays natal à 14 ans pour investir l’Extrême-Orient, qu’elle ne quitterait désormais plus durablement. Le changement fût radical et nul doute que ça la chamboula bien plus que ce qu’elle ne laissait entrevoir, tout un panel de coutumes à intégrer en plus d’une langue qu’elle ne connaissait que très partiellement (uniquement via les kanjis japonais usuels que son père lui avait appris). Le système éducatif était lui aussi très différent, tout l’était mais ça n’empêcha pas Nina de continuer la harpe et la chorale, deux activités qu’elle exerçait maintenant depuis six ans. Faute de trouver des cours de kôto, elle s’était rabattue sur son équivalent européen dont elle appréciait aussi le maniement et la sonorité. Point positif, maintenant qu’elle habitait un pays asiatique, elle pourrait sûrement faire les deux. Comme à son habitude, Nina s’acclimata plutôt rapidement à sa vie d’élève chinoise, dans un collège réservé aux étrangers où les cours étaient majoritairement donnés en anglais.


Murabashi Nina*~ 12102905482867274
Tsuki ga Watashi composed by Murabashi Nina, lyrics, vocals & kôto by Murabashi Nina, piano by Usui Kanan

Elle ne serait peut-être jamais devenue une meurtrière si son premier amour ne l’avait pas immensément déçue. Le genre de type populaire, que toutes les filles s’arrachent mais qui dit n’avoir d’yeux que pour vous et que vous surprenez ensuite bouche contre bouche avec une nana que vous ne connaissez pas en revenant du karaoké avec quelques copines. Il n’a sûrement jamais su que Nina l’avait pris la main dans le sac et elle ne lui a jamais dit, continuant de se conduire en parfaite idiote romantique. Jusqu’à ce qu’il tombe de lui-même et meurt subitement au sortir d’une boîte de nuit, après avoir mâché l’un de ces chewing-gums écœurants qu’il ne proposait jamais à personne, en bon égoïste. Les subtilisant pour y saupoudrer un peu d’extrait d’aconit napel, Nina les avait ensuite remis en place, ni vue ni connue. C’était seulement après s’être enfilé plusieurs verres qu’il prenait un chewing-gum, pensant naïvement que ça masquerait l’odeur de l’alcool et que ses parents n’y verraient que du feu. Du coup, Nina était certaine qu’il serait empoisonné loin d’elle, loin du collège et loin de chez lui. On ne trouverait pour ainsi dire aucune preuve pour l’inculper elle. C’est avec dextérité qu’elle feignit d’être réellement démontée par cette nouvelle, pleurant comme jamais dans les bras de ses camarades ainsi qu’à l’embaumement. Qui l’aurait soupçonné ? Encore une fois, personne.
Et dieu savait qu’intérieurement, elle était satisfaite de lui avoir fait payer sa trahison et aurait volontiers craché sur sa tombe. Pourquoi avoir eu le besoin de le tuer alors qu’il aurait pu suffire de l’enguirlander et de lui faire une réputation de nullard ? Parce que ça n’aurait pas suffi, aux yeux de Nina, ça n’aurait jamais été à la hauteur de la disgrâce qu’elle avait vécue. On ne plaisantait pas avec les sentiments de la jeune femme, et depuis ce jour, elle se promit que le premier qui chercherait à la toucher avec de mauvaises intentions ou de bafouer un sentiment amoureux qu’elle aurait peine à ressentir à nouveau, subirait le même sort. Beaucoup d’hommes étaient des porcs et s’imaginaient pouvoir rouler n’importe quelle minette dans la farine, ils en paieraient cher le prix s’ils croisaient un jour le chemin de Nina.

Le second meurtre n’intervint qu’une fois la jeune femme établie au Japon, désireuse d’entrer à la Aichi Prefectural University of Fine Arts and Music sur les conseils de ses différents professeurs, qu’ils soient de harpe, de kôto ou de chant car Nina avait un réel talent, elle pourrait sûrement devenir une grande musicienne et même chanteuse avec les cours appropriés. Et bien que ses parents l’aient davantage vu entamer une carrière scientifique, ils laissèrent Nina exploiter ses dons artistiques, lui faisant confiance pour continuer à briller au niveau scolaire, ils avaient l’argent pour lui permettre de poursuivre de telles études.
C’est des suites d’une soirée étudiante un peu trop arrosée où Nina avait décidé de relâcher la bride et de boire plus qu’à l’habitué qu’un anonyme l’incita à refaire usage de l’aconit. Ce pourceau s’était crût tout permis et l’avait gentiment immobilisée pour abuser d’elle. Même la gueule de bois qui avait suivi le lendemain n’avait pas été suffisante pour que Nina oublie et elle fit des pieds et des mains pour retrouver cet importun. Quand ce fût fait, elle se rendit clandestinement au gymnase pendant qu’il avait son cours de tennis, trouva son sac et empoisonna la boisson énergisante qui s’y trouvait. Elle ressortie aussi sèche en prenant garde que personne ne la voit. Elle apprit le lendemain qu’il était tombé raide mort alors qu’il prenait sa douche et en parût faussement estomaquée comme tous les étudiants. Là encore, aucune preuve ne pouvait être retenue contre elle, élément sérieux qui ne faisait jamais de vagues en plus d’être agréable avec tout le monde. Le troisième meurtre eût lieu l’année d’obtention de son diplôme, à ses 21 ans pour être exact. Quant à la victime, il s’agissait cette fois d’un gros poisson, le professeur Kobayashi, reconnu comme étant l’un des meilleurs dans son domaine mais aussi un pervers fini. A maintes reprises, il avait convoqué Nina pour qu’elle lui rende quelques « faveurs » en échange de bonnes notes cruciales pour la suite, des notes que la jeune femme obtenait au prix d’une bonne dose de travail mais que Kobayashi s’entêtait à vouloir revoir à la baisse…à moins que Nina ne se montre coopérative. Elle marcha une fois…Deux fois…Mais la troisième fois, elle lui régla son compte. Le dernier semestre était bien avancé et avec les résultats qu’elle avait déjà, il ne faisait quasiment aucun doute qu’elle aurait son diplôme, sous réserve que les examens de fin d’année soient aussi une réussite, et il n’y avait aucune raison qu’il en soit autrement. Au vu des récitals et autres concerts qu’elle avait déjà donné en collaboration avec d’autres étudiants ou pour animer quelques fêtes, Nina intéressait déjà un certain nombre d’établissements dont l’un avait particulièrement retenu son attention, nul autre que le Heart Castle. Pour une artiste débutante, leurs closes étaient très attractives ainsi que le salaire proposé. Kobayashi avait trouvé la mort sur le parking de la fac, une cigarette allumée entre les lèvres. Et ce bien sûr, sans qu’on s’imagine que la très prometteuse demoiselle Murabashi y soit pour quelque chose. Vu que personne ne soupçonnait le professeur de harceler sexuellement certaines de ses étudiantes et que toutes gardaient le silence pour ne pas salir leur honneur, en plus de savoir que ce serait leur parole contre la sienne…Nina n’avait cependant eût aucun mal à glisser sa petite poudre miracle dans son paquet de clopes tandis qu’il se remettait de sa gâterie dans l’autre pièce. Une excellente chose de faite et la fin de l’année se déroula sans embûches aucune.

Comme elle l’avait escompté, Nina pût travailler dans ce magnifique cabaret qui n’était pas sans lui évoquer les établissements parisiens les plus prestigieux du genre. Celui-ci avait néanmoins quelque chose de spécial, surtout au vu des personnalités qui le peuplaient, entre un metteur en scène qu’elle suspectait camé jusqu’aux orteils mais qui avait un sens aigu de la conversation et de l’art, un illusionniste gamin comme pas deux et un régisseur un brin toqué qui semblait dingue d’elle au sens figuré comme au sens propre…Mais bon, au départ, tout cela n’avait pas dérangé Nina, elle s’était même attachée à ce petit monde et il fallait dire qu’elle n’avait que peu de rivaux au cabaret. Elle avait beau être l’artiste phare de l’établissement, elle s’arrangeait pour ne pas s’en vanter ou en jouer. C’est environ six mois après qu’elle ait commencé ce travail que Katagiri avait frappé à la porte de sa loge pour lui parler de son aptitude à l’empoisonnement. Et cette révélation avait laissé quelques sueurs froides à Nina, jusqu’à ce que l’avocate la rassure en lui disant qu’elle n’avait pas l’intention de la dénoncer, bien au contraire. Dame Murasaki avait apparemment besoin d’elle et de son talent caché pour venir à bout de quelques éléments problématiques qui mettaient en péril la bonne marche du cabaret. Au départ, Nina s’y refusa, elle ne tuait que pour son compte et surtout des hommes qu’elle jugeait vraiment néfastes…Néanmoins, les arguments de l’avocate furent imparables. Si Nina apportait sa contribution, son avenir au cabaret était pour ainsi dire assuré et elle ne manquerait jamais de rien, la propriétaire pourrait même œuvrer pour propulser sa carrière. Si elle refusait par contre, Katagiri se réservait le droit d’utiliser ce qu’elle savait comme elle l’entendrait et cela sonna comme une menace imminente aux oreilles de Nina. Aussi, elle accepta, désireuse de se sauver elle avant de penser qu’elle pourrait avoir mauvaise conscience. Après tout, personne n’était innocent. La preuve, elle-même que tout le monde jugeait adorable était en fait un assassin. Même si elle se considérait plutôt comme une justicière.
Ainsi, elle commença à séduire les hommes qu’on lui désignait pour ensuite les tuer, dans un endroit prédéfini et d’une certaine manière, même si cela impliquait toujours l’utilisation d’un poison. Parfois, il se passait plusieurs mois sans qu’on lui demande d’intervenir et Nina ne s’en portait que mieux, même si elle savait son secret bien gardé. Elle finit même par s’habituer à cette activité, considérant que ça faisait presque partie de son boulot au sein du Heart Castle. Mais cette routine confortable qui s’était installée prit fin dès lors qu’elle explosa des suites d’une bourde d’Hikaru, qu’elle n’avait jamais apprécié à sa juste valeur de toute façon. Cet imbécile congénital avait trouvé le moyen de renverser sa harpe en rangeant son attirail d’illusionniste dans le local, et l’instrument en avait assez souffert. Ses instruments, pour Nina, c’était comme ses bébés, elle y tenait vraiment et ç’avait été la goutte d’eau de trop. Même Shin qui était connu pour casser tout ce qu’il touchait n’avait jamais détérioré ses affaires. Après avoir trouvé Hikaru dans un couloir, Nina ne s’était donc pas gênée pour le disputer comme du poisson pourri et c’en était suivi un combat de coqs mémorable. Peut-être un peu trop même. Car deux jours plus tard, Nina tombait sur des affiches changées et son nom relégué en minuscule parmi les artistes secondaires de la troupe. Elle demanda bien sûr à voir Akito mais ce dernier s’y refusait toujours, le DRH ne lui donna pas davantage d’explications et quand elle fût priée d’aller vider sa loge privée, Nina s’emporta et envoya tout valser au sol. Maquillage, vase contenant des fleurs, robes…Tout. Elle ne supportait pas d’avoir été destituée de son titre alors qu’en plus elle était la victime dans l’histoire ! Celui qui avait merdé, c’était l’autre empaffé de prestidigitateur, pas elle !

Et à partir de là, tout sembla aller de mal en pis. Nina ne se sentait jamais tranquille, comme si on la suivait et quelques jours plus tard, elle se réveillait chez elle, étendue sur son lit avec cette chaîne autour du cou, ces quelques instructions et ces pseudonymes sanguinolents peinturlurés sur son mur. La roue avait tourné en sa défaveur mais elle comptait bien rétablir l’équilibre à présent. Dans ce cabaret, ils savaient peut-être des choses sur elle, mais elle en connaissait aussi, si Katagiri et Murasaki comptaient la coincer, elles seraient surprises…Si Akito s’attendait à ne plus entendre parler d’elle, il pourrait toujours courir. Elle ne pourrait certes pas les empoisonner comme tous les autres pour leur faire regretter leur geste mais elle se ferait un plaisir de leur démontrer qu’on ne la détruisait pas si facilement. C’est sur cette pensée aux allures presque guerrières que Nina bût sa dernière gorgée de tisane et se décida à retourner au lit. Avant d’éteindre le salon, elle lança un regard attendri à Kaliya, ce superbe python mystic potion qu’on lui avait offert pour ses 20 ans et sa confidente la plus fiable.

« Rendors toi, Kali…Je m’en sortirais, tu verras. »

Extinction des feux. Demain commencerait l’enquête approfondie, demain le jeu s’enclencherait. Tel serait pris qui croyait prendre. Tous autant qu’ils étaient avaient misé sur le mauvais cheval ou au contraire, sur le meilleur, celui qui leur donnerait le plus de fil à retordre.

Behind the Screen



Nom ou pseudo: Nadeshi Stigmata
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Autre chose à ajouter peut-être ? Cuillère *o*
Code du règlement: OK BY MARCH /o/



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Hiratsuka Shin
Mad Hatter
illabye - fondatrice

Hiratsuka Shin

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NINAAAAAAAAA *retient shin en cage*
mais c'est une très jolie fiche que t'as fait là O.O
jai eu beaucoup de plaisir a la lire !! ♥
Re bienvenue chez toi !!
et puis ben validée meuf !!
NON JTE VALIDE PAS è_é
MAIS SI !!!
ahem....
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Hisamatsu Chisei
Cheshire Cat
nam - fondatrice

Hisamatsu Chisei

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Haaaa Nina ♥ En voilà un cauchemar dont elle risque de se souvenir jusqu'à la fin de ses jours xD Tu as été dure avec elle, la pauvre ! A moitié engloutie, nue sur scène, instruments détruits par un collègue et personne pour l'aider pas même Shin qui ne comprends rien à la vie xD
Re bienvenue dans la famille puisque c'est comme ça, une très jolie fiche comme d'habitude et puis dans le profl : POISON IVY *dead* Ahem... Amuses-toi bien avec elle ♥
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Murabashi Nina
Black Widow
nadeshi - administratrice

Murabashi Nina

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Merci à vous deux mes sucres d'orge =3 ♥️♥️ Je suis très contente d'être parvenue à finir sa fiche aussi rapidement et je compte en effet beaucoup m'amuser avec la demoiselle, huhu o/ Je vais m'occuper des autres fiches de ce pas Murabashi Nina*~ 2159460562
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