Nina est la femme, la personne à qui il tient le plus avec Claudia. Elle est celle qui est capable de faire ressortir les sentiments qu'il garde enfoui en lui et il lui rend admirablement l'amour qu'elle peut lui porter. Preuve en est des deux tatouage qu'il porte, une araignée et sa toile sur la main ; son prénom en Romaji au creux du poignet. Pour autant, en publique, ils se veulent particulièrement discrets, leurs personnalités respectives étant ainsi et ils ont longtemps respectés l'espace vital de l'autre avant d'emménager ensembles il y'a seulement quelques mois.
L'évidence d'un amour naissant aurait dû lui sauter aux yeux à leur première rencontre. Rencontre qui fut pour le moins étonnante pour le jeune homme et particulièrement éprouvante psychologiquement à bien y regarder. D’abord méfiant vis-à-vis de celle qui venait après avoir été renseignée par Sho, il s’est rapidement laissé guider par son instinct et ils ont ainsi partagés bien plus que de simples informations. L’intensité de ce moment restera à jamais gravé dans sa mémoire, comme si il lui était tout bonnement impossible d’en faire abstraction comme une bonne partie de tout ce qui touche à Nina.

La relation qu'il entretient avec cette jeune femme est presque aussi simple qu'elle pourrait être compliquée. Car si d'apparence, Yûsei lui accorde très peu d'importance, pour qui connait bien l'oiseau il apparaît que le fossé est assez important entre le paraître et la réalité. En effet, la relation qui uni ces deux là est longue -près de sept années- et quasiment fusionnelle, ils ont besoin de peu pour se comprendre et sous le couvert de l'indifférence il se peut bien que l'un soit toujours là pour l'autre. Ceci n'a pas toujours été ainsi, a leur première rencontre, il y aurait pu y avoir de bien plus grandes chances que l'un en ressorte défiguré à jamais et l'autre avec plus que quelques hématomes ; tout ça parce qu'une jolie jeune femme à eu la mauvaise idée de vouloir mettre ses mains sur quelques substances illicites qu'il gardait avec un peu trop de sérieux. Mais avec le temps, cette histoire semble avoir été oubliée et aujourd'hui c'est entre les douces attentions et les sujets ignorés qu'on ne sait plus trop quoi penser. Et c'est très bien ainsi, Yûsei n'avouerait jamais à quiconque que la jeune femme compte beaucoup pour lui et son équilibre et il mettrait sa main à coupée qu'il en va de même pour elle. Malgré des personnalités différentes, ils se connaissent bien si ce n'est sur le bout des doigts et il veille sur elle de loin. Avec l'aide de la jeune femme, il a étendu son trafic de drogue à la majeure partie de la ville et ces deux là veilles jalousement sur ce somptueux territoire. Soyez donc avisés de ne pas trop les contrariés.

Sasori est sans nul doute ce qui se rapproche le plus d'un ami pour Yûsei, même si ce dernier à toujours un peu de mal avec ce genre de considération. Toujours est-il qu'il a une confiance aveugle en Ryu et qu'il se plierait en quatre pour lui venir en aide quelque soit le sujet. Il dit d'ailleurs rarement non quand il s'agit de passer du temps seul -ou presque- en sa compagnie et avec Nina, il est bien le seul à pouvoir lui arracher un sourire sincère, si ce n'est un léger rire. Autant l’avouer, cette bonne entente est un atout pour l'un comme pour l'autre, d'autant plus que Yûsei joue le rôle du second quand il s'agit des affaires de monsieur Sasori et de son si cher Black Horse.
Ryu et lui se sont rencontrés il y a plusieurs années, alors que Yûsei sortait tout juste de prison et qu’il tentait de mettre sur pied les trafics qu’on lui connaît aujourd’hui. Ainsi, même si les routes qu’ils empruntaient n’étaient pas forcément les mêmes et que les dissensions sont souvent nées quand ils apprenaient à faire connaissance, aujourd’hui il semblerait qu’ils ne fasse plus qu’un dans le crime.

Blanche Neige pourrait être une personne digne d'intérêt et même un petit peu plus que ça ; d'ailleurs c'est peut-être le cas où est-ce simplement sa relation avec Sasori qui fait qu'elle trouve plus facilement grace aux yeux de Lestat que les autres. Pendant longtemps, Sho à été la seule personne à qui il était capable de donner des informations et non pas de les vendre. Tout comme elle était quasiment la seule à qui il était capable de faire confiance en plus de Ryu et Sui. Yûsei n'a jamais rien trouvé à redire sur la jeune femme, il la respect même sûrement plus que bien d'autres personnes de son entourage plus où moins proche. Cependant, il sait aussi que les silences cachent souvent bien plus qu'il n'y paraît et il veille donc à ce que la favorite de Sasori ne se mette pas dans les ennuis, particulièrement depuis qu'elle a accouchée de ses deux enfants. Hormis cela, on ne va pas dire qu'une franche amitié est née entre eux au fil du temps, leurs personnalités étant à la fois trop semblables et trop différentes pour ce faire mais il sait pouvoir compter sur elle en cas de pépins, tout comme il sait qu'elle est presque aussi intransigeante que lui quand il s'agit du bien être de Ryu, de Nina ou du Black Horse et c'est, en partie, pour ça qu'il lui a légué tout son réseau d'informateurs.

On ne peut pas dire que Yûsei connaisse vraiment la jeune femme. Du moins ne la connaissait-il pas mieux que les autres employés du Black Horse à l'époque où elle est venue y travailler. En revanche, il a rapidement mené sa petite enquête sur elle en particulier pour satisfaire les demandes de Nina la concernant et il s'est même fendu de lui apprendre quelques techniques d'auto-défense. Pour autant, malgré le temps on ne va pas vraiment dire qu'ils sont amis maintenant. Yûsei à conscience que la vie de la jeune femme n'a pas dû être simple tous les jours et qu'elle a due traverser bien plus d'épreuves que la moitié des habitants de Kyôtô. Il n'est cependant pas dans ses attributions de trop s'attarder sur les détails de la vie des gens, d'autant plus que la jeune femme ne travaille plus dans l'antre du scorpion et qu'elle a préféré ouvrir sa propre maison close ; concurrence quasi direct aux affaires du Black Horse. De fait, Yûsei ne la côtoie que très peu, si ce n'est pas du tout depuis plusieurs mois. Il n'a rien à lui reprocher et si elle venait à lui demander quelque chose il serait même sûrement disposé à l'aider. En revanche, il n'ira pas la chercher.

Yûsei ne sait trop quoi penser de cette jeune femme. On ne va pas dire qu'elle est foncièrement désagréable ni même qu'elle le dérange outre-mesure, en vérité, elle ne déclenche pas grand-chose chez lui autre qu'une pointe de méfiance. Avant qu'elle ne soit employée au Black Horse en tant que danseuse et qu'il se retrouve ainsi forcé de lui assurer un minimum de sécurité vu les fréquentations de l'endroit, la jeune femme avait pour habitude de passer ses soirées dans la boite de nuit, toujours accompagnée d'un nouvel « ami ». Chose que Yûsei n'aurait pas relevé de prime abord puisqu'elle n'est pas vraiment la seule à s'adonner à ce genre d'activités. En réalité, si Ayame n'était pas venue lui parler un soir, elle serait restée tout aussi invisible que les autres femmes arpentant les lieux, Yûsei s'arrangeant juste pour retenir les visages de ceux qui fréquentent régulièrement l'endroit et non pas leurs habitudes, vices et envies. Pour autant, Ayame est passé au-dessus de cette indifférence la plus totale, la jeune femme ayant plusieurs fois tenté de le séduire et lui de ne lui afficher qu'une indifférence la plus totale. Lui faisant clairement comprendre qu'elle n'était pas son genre de femme et que ce n'était pas du tout le genre de la maison que d'aller voir à droite et à gauche chaque fois qu'une cliente lui faisait du rentre-dedans. Pensant avoir été clair, il ne lui accorda pas plus d'intérêt que ça par la suite mais c'était sans compter sur les envies de Madame, qui ne semblait pas l'entendre de cette oreille. Nombre de fois Ayame a essayé de le faire parler et nombre de fois il est resté de marbre face à elle, pas franchement heureux qu'on veuille s'introduire ainsi dans son espace vital. En vérité, si elle n'avait pas trouvé le moyen de se faire repérer par Tamao et embaucher par la suite, il l'aurait tout bonnement foutue dehors sans autre forme de procès. Il trouve cependant étrange qu'elle mette tant d'ardeur à vouloir se trouver dans le paysage de la boite de nuit et dans le sien en particulier, ainsi garde t-il un œil sur elle afin de s'assurer qu'elle ne soit pas un danger potentiel. Vu les temps qui courent, deux yeux valent mieux qu'un et si il ne trouve pas ce qu'il veut, il sait d'ors et déjà à qui demander des informations.

Il n’y a rien à faire, Yûsei ne le supporte pas ! Fait rare pour le videur du Black Horse qu’on connaît plus pour son indifférence vis-à-vis d’autrui qu’autre chose. Mais avec Chisei il n’y a rien à faire et Yûsei n’essaye même pas. Tout ce qui lui rappel cet homme le défrise purement et simplement ! Sûrement car il additionne tous les traits de caractère que Lestat ne supporte pas retrouver chez les gens. Autant la plupart du temps ça le désespère simplement autant avec Chisei ça peut atteindre des sommets. Pour lui, si tout ce que le Chat touche n’est pas contaminé c’est un peu tout comme. Pourtant, il garde une certaine neutralité quand il le rencontre au Black Horse, principalement parce que Monsieur est un proche de Ryu ou du moins l'était-il… Mais ça ne va pas plus loin et si Lestat n’est pas à l’affut de la moindre incartade pour le foutre dehors et mettre ce mythomane hors d’état de nuire, ce n’est pas loin d’être le cas ! Tout en cet homme le révulse profondément et la moindre allusion à Chisei dans une conversation suffit à faire se mouvoir le marbre de son visage ; il n’éclatera pas dans une colère noire et ne se laissera pas envahir par la folie furieuse mais ça lui déclenchera au moins quelques haussements de sourcils nerveux !